Pourquoi avez-vous passé un semestre d’étude à l’IPT sur le site de Montpellier ?

Je m’appelle Tabea Wey, j’ai 22 ans et je viens de Bonn en Allemagne. Avant de venir pour un semestre à l’IPT de Montpellier, j’ai étudié la théologie protestante à l’université de Münster pendant trois ans. Je souhaite en effet devenir pasteur. Ce beau projet s’est forgé pendant ma jeunesse, à l’occasion de la catéchèse et lors d’une année diaconale au Canada. Je suis venue à Montpellier dans le cadre des échanges ERASMUS.

Parlez-nous de cette année à Montpellier. Y-a-t-il des différences avec l’université en Allemagne ?

La faculté de Montpellier est un immeuble très beau et je m’y suis sentie très bien. Les conditions de logement étaient parfaites car j’habitais au CUP à côté de la faculté et du centre-ville. À l’IPT, j’ai suivi des cours de différents niveaux même si je suis en année M1, parce qu’en Allemagne le système d’études théologiques fonctionne un peu différemment. En étant une étudiante du programme ERASMUS, j’ai pu profiter de la liberté de choisir un peu de tous les cours proposés. J’ai étudié avec des personnes aux parcours très divers dans une atmosphère conviviale. Le côté intergénérationnel m’a aussi beaucoup plu. Par ailleurs, la taille raisonnable de l’IPT permet de développer de vraies relations avec les professeurs et les étudiants, contrairement à l’Allemagne où la faculté très grande est beaucoup plus anonyme. Cette proximité quotidienne facilite les apprentissages. Parmi les temps forts qui m’ont marquée, je choisirais certainement les cultes du mardi à la chapelle de la faculté, que j’ai pu accompagner au piano plusieurs fois.

 

Que retenez-vous de cette expérience ?

La bonne ambiance ouverte entre professeurs et étudiants reste un souvenir inspirant pour moi. J’ai également apprécié le contenu des cours. Je retiens aussi l’enthousiasme de la professeur du cours de Nouveau Testament qui nous a encouragés à discuter encore des jours plus tard sur des paraboles ; ce qui a permis de trouver des nouvelles perspectives.

Le plus difficile pour moi a été de prendre mes marques dans une ville étrangère, en si peu de temps ; le semestre est si vite passé ! Je regrette que les étudiants étrangers de l’IPT ne soient suffisamment intégrés par rapport aux autres facultés françaises.

Mais le bilan est très positif et je suis très heureuse d’avoir pu recevoir une perspective du protestantisme français grâce aux cours d’histoire contemporaine du christianisme ou de la vie ecclésiale, grâce aux rencontres avec les autres étudiants de la faculté et avec des paroissiens ou grâce au vécu dans la France laïque. Découvrir la très belle ville, la région et l’histoire des Protestants m’a fait un grand plaisir et j’en garderai plein de bons souvenirs.

 

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