Pour Marianne Dubois, étudiante en M1 de Théologie, suivre des cours  à l’IPT est devenu rapidement une évidence.

Après un bac économique et social, elle a d’abord entrepris des études en école de communication. L’aspect superficiel et trop technique de la première année puis un stage en entreprise ont conforté sa conviction : elle voulait un métier qui apporte du sens à sa vie. Cherchant conseil auprès de son pasteur, la formation en théologie appliquée de l’IPT s’est imposée tout naturellement à son esprit.

Qu’est-ce qui te plait ici, à l’IPT ?

La pluralité des gens qui viennent se former ! Diversité des Églises, des pays et des cultures… Ça donne naissance à une grande richesse dans les échanges, loin de tout débat sur les aspects cultuels. J’aime aussi l’enseignement qui est dispensé, sa facette théorique – littérature et étude des textes, histoire, dogmatique, langues anciennes, … – et l’accompagnement des professeurs. C’est presque du cas par cas. Quelle chance pour nous d’avoir ce niveau d’écoute. Ils nous connaissent et peuvent vraiment nous guider dans notre questionnement.

 

Tu envisages de devenir pasteur ?

J’ai eu beaucoup de doute mais je comprends désormais que ce que je pensais être mes erreurs de parcours ne sont en réalité qu’un petit détour pour atteindre mon but.

J’aimerais devenir pasteur, oui.

Pour partager ce que j’ai découvert dans la Bible, être en relation avec les gens, les écouter et les accompagner dans les étapes de leur vie.

Et puis, voir des pays, ça me plait aussi. Le fait de changer tous les 6 ans de lieux de vie, pour rencontrer d’autres personnes et de nouvelles facettes de notre culture, je trouve que c’est une chance formidable.

 

Quel regard portent tes amis sur ce choix de « carrière » ?

C’est vrai qu’au début, j’avais un peu peur de le dire en soirée. Mais en réalité, les gens sont intrigués et curieux. Je n’ai jamais eu de réactions négatives. Bien au contraire, on me demande souvent, après, si je vais revenir. Certains me disent que nos échanges leur ont permis de découvrir ce qu’était la Bible alors qu’ils n’avaient jamais bien compris à quoi ça pouvait servir.

J’encourage tous ceux qui se sentent appelés à pousser les portes de l’IPT. Le pré-requis, c’est de faire table rase de ses a priori sur la formation, les bons comme les mauvais. Il faut prendre tout ce qui est donné ici, le revisiter à sa manière. Le temps nous dit si l’on est fait pour ça. Et même si l’on ne devient finalement pas pasteur, on sortira grandi de cette expérience.